Athrose, est-ce une question d’hérédité ?

On observe une incidence de l’arthrose dans les différentes générations de patients. C’est d’ailleurs l’argument le plus important utilisé pour soutenir la thèse d’une composante génétique de cette maladie.

Les observations faites chez les vrais jumeaux quant à l’existence conjointe de plusieurs facteurs génétiques et environnementaux indiquent que les gènes impliqués doivent être considérés uniquement comme des gênes de prédisposition ou de vulnérabilité.

On classifie certaines maladies comme multifactorielles lorsqu’elles sont dues à l’interaction entre les facteurs génétiques et des facteurs environnementaux. C’est le cas de l’asthme, de l’hypertension artérielle, de la polyarthrite rhumatoïde et de l’arthrose.

Les facteurs génétiques ne sont donc pas les seuls à intervenir dans cette maladie ; d’autres facteurs dits environnementaux, y jouent également un rôle prépondérant. Dans le cas de l’arthrose, il s’agit principalement du surpoids et des traumatismes articulaires.

Donc, comme se sont souvent les facteurs environnementaux qui détermineront jusqu’à quel point cette maladie se manifestera il est possible de la prévenir et de mieux intervenir sur l’arthrose.

Ainsi, en modifiant nos habitudes de vie, en adoptant des positions et des manières de faire et de vivre qui mettent le moins possible la colonne vertébrale et les articulations portantes à l’épreuve on peut contrer l’arthrose et les désordres neurologiques causés par ces dérangements articulaires.

À l’instar des examens périodiques préventifs recommandés en médecine dentaire, il est plus qu’approprié d’inclure dans votre routine et celle de votre famille des examens de la colonne vertébrale et des articulations connexes (jambes, pieds, etc.) Les soins chiropratiques peuvent permettre d’empêcher le développement d’une arthrose prématurée ou encore de ralentir l’aggravation de celle-ci.

De plus, les ajustements effectués par votre chiropraticienne pourraient vous soulager et diminuer les risques d’éventuelles crises inflammatoires, tout en minimisant le recours à la médication.

Il existe plusieurs formes de traitements répertoriées. L’approche utilisée par votre chiropraticienne correspondra à vos intentions et à vos objectifs personnels, d’où l’importance d’en discuter avec elle. Désirez-vous une approche de soins de soulagement seulement, ou des soins de réhabilitation et un suivi préventif?[1]

« Si vous avez des questions concernant cette chronique, n’hésitez pas à demander l’avis de votre chiropraticienne »

[1] Gonthier, André-Marie, L’approche chiropratique : tout simplement santé!, Éditions Nouvelles AMS, Montréal 2005