Devenir Chiropraticien?
Vous êtes-vous déjà demandé comment sont formés les chiropraticiens qui prennent soin de vous? Cette chronique vise à répondre à cette question, tout d’abord en établissant ce qu’est la chiropratique et ce qu’un chiropraticien peut faire dans le cadre de sa profession. Par la suite, nous ferons un survol de leur formation académique au Québec et au Canada.
Qu’est-ce que la chiropratique? C’est une discipline qui vise à favoriser une bonne santé par le maintien de l’équilibre entre les systèmes nerveux, musculaire et squelettique. Pour aider à atteindre et conserver cet équilibre, le chiropraticien utilise l’ «ajustement chiropratique», l’usage d’une force contrôlée pour effectuer une manipulation des articulations de manière à éliminer tout mauvais fonctionnement (blocage, coincement, etc.) créant des interférences dans les influx nerveux.
En plus de réaliser de tels ajustements, le chiropraticien est outillé pour poser un diagnostic, prendre des radiographies, prescrire des exercices thérapeutiques et fournir des informations quant aux saines habitudes de vie (alimentation, activité physique, etc.). En plus de cela, il maîtrise des compétences requises pour établir des plans de traitement, de réadaptation et de prévention personnalisé, y compris après une chirurgie ou une blessure.
Comment devient-on chiropraticien? En suivant une formation de doctorat de premier cycle dans l’un des établissements qui offrent cette possibilité : au Québec, il s’agit de l’Université du Québec à Trois-Rivières qui forme les «chiros». Ailleurs au Canada, c’est le Canadian Memorial Chiropractic College de Toronto qui s’occupe d’offrir un tel programme. Avis aux étudiants ayant la bougeotte : les critères d’enseignement sont les mêmes partout sur la planète, avec pour résultat que le diplôme est reconnu autour du globe. Un Canadien peut donc aller exercer en Europe et vice-versa!
Qu’apprend-t-on pendant les cinq années que nécessite ce doctorat de premier cycle? L’anatomie, la physiologie, la neurologie, l’embryologie, la radiologie, l’immunologie, la microbiologie, la pathologie, la nutrition, les principes de la chiropratique et finalement les sciences cliniques qui s’appliquent au diagnostic. À tout cela s’ajoute un stage, et finalement les examens de l’Ordre des chiropraticiens du Québec si l’étudiant désire exercer dans la province.
Ne devient donc pas «chiro» qui veut : on s’assure ainsi que votre santé soit entre de bonnes mains! Après tout, il faut bien se montrer digne du terme «chiropratique» vient du grec ancien et signifie «fait avec les mains»…