L’énurésie nocturne, aussi appelée plus communément «pipi au lit», est un trouble qui touche bon nombre d’enfants d’âge scolaire. Malgré le fait qu’elle ne mette pas la vie de l’enfant en danger, elle est une source de préoccupation importante pour ce dernier et mérite qu’on s’y attarde. Lorsque le problème ne se résorbe pas de lui-même, et avant de se résoudre à faire usage de médicaments, il est bon de faire appel à un chiropraticien. Ce dernier peut aider : cette chronique vise à expliquer comment c’est possible.

L’énurésie résulte d’un contrôle déficient du système urinaire. Or, ce contrôle dépend de la capacité du système nerveux à envoyer, recevoir et décoder les signaux provenant de la vessie et des muscles qui l’entourent. La sensation de pression ressentie lorsque la vessie est pleine ou le signal reçu par le sphincter pour permettre à la vessie de se vider en sont deux exemples. En cas d’interférences dans la transmission de ces messages au cerveau, il est possible que le «pipi au lit» apparaisse.

La source de ces interférences se situe bien souvent au niveau du sacrum, particulièrement à la vertèbre S2. Chez l’enfant, les vertèbres qui forment cette structure ne sont pas encore fusionnées : elles ne commenceront à s’ossifier qu’à la puberté. Comme les nerfs consacrés au système urinaire passent par cette zone, une subluxation (un «coincement») entre deux vertèbres du sacrum pourrait mener à l’apparition d’énurésie. Il suffit parfois d’un petit trauma à la suite d’une chute pour tout déclencher.

Heureusement, il est possible de corriger ces subluxations par des ajustements chiropratiques réguliers. Selon une recherche menée par Leboeuf et collaborateurs sur 171 enfants de 4 à 15 ans ayant en moyenne 7 urinations nocturnes involontaires par semaine, il est possible de réduire le nombre d’urinations à 4 par semaine en quelques semaines de traitement intensif. En accompagnant ces ajustements d’exercices visant à renforcer la vessie et à acquérir le réflexe de s’éveiller aux premiers signes d’une envie d’uriner, il est encore plus probable que l’énurésie pourra être contrôlée. La qualité de vie de l’enfant s’en verra ainsi améliorée de manière importante.

Avant d’avoir recours à la médication, n’hésitez donc pas à communiquer avec votre chiropraticien pour voir si votre enfant peut bénéficier de ses services. Son corps vous en remerciera!