Les entorses

Bien rares sont les gens qui n’ont jamais souffert d’une entorse. Blessure des plus communes, elle n’en est pas moins désagréable. Savez-vous bien de quoi il s’agit, comment la prévenir et la meilleure manière d’y réagir une fois que le mal est fait?

Il existe deux types d’entorse : les entorses ligamentaires et les entorses musculaires. Le premier type survient lorsqu’une blessure à une articulation endommage les ligaments qui l’entourent. On peut alors reconnaître l’entorse ligamentaire par la couleur mauve que prend la peau autour de l’articulation touchée, à la manière d’un «bleu». À cette coloration s’ajoute de la douleur et de l’inflammation, ainsi qu’une difficulté à bouger la région touchée. L’entorse musculaire, aussi appelée «foulure», est plutôt l’effet d’une demande incorrecte ou trop intense imposée à un muscle. Dans ce cas, l’individu qui en souffre ressentira généralement des crampes et des spasmes musculaires ainsi qu’une vive douleur.

En matière de prévention, plusieurs éléments peuvent augmenter vos chances d’éviter l’entorse. Tout d’abord, être actif : des muscles et des articulations habitués à l’effort seront mieux armés pour résister à une blessure. De plus, faire de l’activité physique aura permis au système nerveux de développer de meilleurs réflexes et ainsi d’éviter de faire des faux-mouvements menant à des blessures.

Ensuite, consulter un chiropraticien peut aider à prévenir les entorses. En effet, en plus d’encourager le maintien de la santé du système nerveux, il pourra corriger toute subluxation (diminution de mouvement entre deux vertèbres) qui affecte l’alignement du bassin, des genoux et des chevilles. Bien alignés, ils seront moins portés à affecter la démarche d’une manière qui entraîne des foulures et des entorses.

Malgré ces recommandations, un accident est si vite arrivé : que faire une fois que le mal est fait? Agissez rapidement pour immobiliser la zone touchée, pour une durée d’environ 48 heures. Si possible, utilisez un bandage élastique que vous enroulerez autour de la blessure à partir de la zone la plus éloignée du cœur, de manière à maintenir une pression sur l’articulation. Mettez-y de la glace dès que possible, pour aider à réduire l’inflammation : on la dépose sur la lésion pendant 15 minutes, puis on la retire 15 minutes, ainsi de suite en alternant pendant trois heures consécutives. Surtout, on évite la chaleur, qui pourrait avoir l’effet inverse! Enfin, si la douleur persiste plusieurs jours, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé.