Réduire les risques lors de vos travaux de peinture
Le premier juillet est synonyme pour plusieurs de déménagement, mais ce n’est pas tout! Un déménagement implique souvent quelques travaux de peinture. Tandis que les boîtes vides laissent place aux galons de peinture, continuez d’être attentif à vos mouvements afin d’éviter les blessures de nature neuro-musculo-squelettique.
Qu’il s’agisse de repeindre un plafond en entier ou de jouer les contorsionnistes pour atteindre de son pinceau un coin de mur situé tout en bas et tout au fond de l’armoire, les situations d’inconfort ne manquent pas.
Il est démontré que de travailler dans une même position de manière prolongée, lorsque les bras sont placés au-dessus des épaules par exemple, impose une pression musculaire supplémentaire et inhabituelle qui s’intensifie, proportionnellement au poids de l’outil.
Les peintres occasionnels sont particulièrement vulnérables aux tendinites à l’épaule. Pourquoi? D’abord et souvent parce que leur ergonomie de travail est approximative et laissée au hasard. Ensuite parce que ce type de tâche exige un travail intensif, répétitif, et physiquement très demandant.
Les muscles et les articulations, s’ils n’ont pas l’habitude ou sont mal préparés, risquent de vivre ce soudain changement de rythme avec difficulté. Si les travaux s’échelonnent sur une période prolongée, l’utilisation excessive du muscle peut également devenir un facteur de risque de tendinite à l’épaule.
Avant et après la séance de peinture, échauffez et étirez les régions à être sollicitées. Les exercices des épaules, des bras, du cou et du dos sont à considérer. Pour peindre en hauteur, utilisez un escabeau qui soit suffisamment haut pour vous permettre d’atteindre la cible sans avoir à travailler au-dessus de vos épaules et/ou de votre tête. Utilisez un manche télescopique que vous pourrez régler en fonction de votre grandeur. Il doit être assez long pour vous permettre de positionner vos bras à 90 degrés devant vous.
Depuis le sol, le coup de rouleau au plafond devrait toujours s’effectuer devant vous. Jamais au-dessus de votre tête ni derrière vos épaules.
Prenez autant de pauses que votre corps vous en demande, et hydratez-vous.
Si vous éprouvez des douleurs ou que vous croyez être aux prises avec une blessure de nature neuro-musculo-squelettique comme une tendinite, le mieux est de consulter votre chiropraticienne. À long terme, une douleur non traitée pourrait se transformer en douleur chronique.[1]
« Si vous avez des questions concernant cette chronique, n’hésitez pas à demander l’avis de votre chiropraticienne »
[1] Association des chiropraticiens du Québec